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CEZALLIER

Burons pour mémoire

Situé entre le mont Dore et le Massif Central, le Cézallier est sans doute l’une des zones géographiques les moins connues d’Auvergne. C’est l’une des raisons pour lesquelles Philippe Magenties et Vincent Trinh ont choisi en 1992 cette "île verte" pour leur étude de fin de formation à l’école d’architecture de Clermont-Ferrand sur les burons du Cézallier. Avant leur disparition totale, ils ont effectuée recensement d’environ 450 sites et étudié les différentes variantes de 265 bâtiments d’estive.

Pour effectuer ce travail de recensement, ils ont dans un premier temps répertorié, sur les cartes IGN au 1/25000, sur le cadastre et sur des cartes et cadastres plus anciens tous les bâtiments isolés. Ils ont ainsi recensé sur la zone concernée environ 450 sites qu’ils ont dans un second temps visités. Ils ont alors retenu environ 265 bâtiments d’estives comprenant les burons ainsi que quelques bâtiments nécessaires à la bonne compréhension du fonctionnement des "montagnes".
Leur travail a aussi consisté à faire des relevés, des photographies et des fiches descriptives.
Suite à cette importante et inédite collecte d’information sur le terrains les deux étudiants ont étudié le buron dans son environnement, son cadre géographique, historique et économique avant d’en effectué un classement.

C’est tout ce travail qui fait l’objet de leur travail présenté le 27 novembre 1992 et qui fait l’objet d’un volumineux rapport de plus de 500 pages. Une référence.

Burons pour mémoire, consultable à la documentation de l’Ecole d’architecture de Clermont-Ferrand et aux Archives Départementales du Cantal.