Bourret, doublon, doublonne, taureau, cochon,
Veau de l’année que l’on réserve pour accompagner les vaches lors de la montée, en mai. Sa vente constitue un beau rapport pour la ferme après l’Estive. Bourret viendrait du mot bourre, de la bourre longue, frisée et cotonneuse, qu’ont les veaux en descendant de la montagne, et qui est bien différente de celle que portent les veaux nourris dans les plaines. En principe on appelait bourrets les veaux de montagne. Aujourd’hui, la dénomination s’est généralisée.
Taureau reproducteur de deux ans. Il monte avec les vaches à la montagne, accompagnée d’un ou plusieurs bourrets destinés aussi à la saillie. Pour 50 vaches, on met un doublon et deux bourrets. Ces taureaux doivent être doux de caractère et ne pas gouverner le troupeau, sinon, ils empêchent les vaches de manger en les faisant constamment promener dans la montagne, au détriment du lait. C’est la vache la plus intelligente ou l’une des plus anciennes de la vacherie qui doit conduire les autres.
Velle de deux ans, qui sera saillie au printemps et produira un veau dans sa troisième année. On garde toujours les plus belles pour remplacer dans la vacherie les vieilles vaches.
Mâle de plus de deux ans destiné à faire la monte des vaches à la montagne.
Au buron, on engraisse des cochons que l’on nourrit avec le petit-lait. Durant l’Estive, ils parcourent la montagne, mangeant principalement dans la fumade où ils soulèvent les mottes de gazon, ainsi que les déjections desséchées des vaches. Chaque buron disposait accolé à la fromagerie une petite porcherie.On vend généralement les cochons après la descente de la montagne.
Une vache et son veau sur l’estive