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ENVIRONNEMENT DU BURON
L’indispensable point d’eau
L’indispensable point d’eau

Pour l’abreuvement des troupeaux, la vie quotidienne des buronniers et le nettoyage du matériel de fabrication du fromage, l’accès permanent à l’eau était indispensable. C’est pourquoi les burons étaient toujours implantés le plus près possible des sources ou des ruisseaux.

Pour la période de l’estive, Durant la période de l’estive, chaque buron sur sa « montagne » utilisait une quantité énorme d’eau. Plusieurs cas pouvaient se présenter. S’il s’agissait d’une source, elle était captée. Des pierres étaient alors mises en place dans un double objectif : pour éviter que l’eau ne soit souillée par le piétinement des bêtes et pour que le bétail ne s’abreuve d’une eau trop fraiche. Cette source pouvait être canalisée vers des bacs autrefois en bois, puis en pierre et en tôle, voire en ciment.

Si un ruisseau traversait la montagne, les bacs étaient également installés afin de disposer d’une réserve d’eau propre.

Si le point d’eau ne se situait pas à proximité immédiate du buron, des aménagements sommaires de razes ou de rigoles amenait l’eau aux abords du bâtiment, irriguant du même coup les pâturages.

Malgré une vraie recherche d’un lieu avec sa source, certaines topographies ne permettaient pas d’alimenter directement le buron. Les buronniers devaient alors créer des réserves d’eau portées à dos d’homme à l’aide de bacs, sceaux, gerles.

Sur certains secteurs du Cantal, notamment sur le Cézallier, on utilisait avec prudence les nombreuses sagnes, les marécages et les tourbières.

Quelque soit l’accès à l’eau, l’approvisionnement du buron était une priorité.